Il a abordé la photographie très tôt : il a commencé à prendre des photos vers l’âge de 20 ans, en développant des diapositives, et s’est immédiatement intéressé aux portraits ethnographiques. Il a suivi de nombreux cours et ateliers et a beaucoup voyagé, notamment en Asie. En 2018, il a participé à une exposition collective organisée par la photographe et enseignante Ivana Sunijch à la Chiesa Antica Ss.Marco e Gregorio à Cologno Monzese (MI).

En 2019 et 2020, il a été sélectionné pour participer au OFF - Ethical Photography Festival à Lodi avec un reportage sur l’Afghanistan, qu’il a exposé au Musée de la presse à Lodi, et avec une œuvre intitulée “Le visage de l’Asie”, exposée à la librairie Mondadori sur la Piazza della Vittoria. Certaines de ses photos ont été publiées dans de grands magazines imprimés et en ligne, tels que La Repubblica, Time Magazine, Milano Weekend, Il Fotografo, TGCom24, Radio Public International, Italo Treno, Photofocus. 

Son œuvre “Wakhan : le bellezze dell’Afghanistan”, organisée par Elena Radovix, a été exposée entre 2021 et 2023, avec d’excellents commentaires du public et des critiques, dans divers lieux entre la Lombardie et le Piémont : Festival della Fotografia Etica à Lodi, Turin, Guardabosone (VC), Museo Tornielli à Ameno (NO) et en juin prochain au Complesso Monumentale del Broletto à Novara.

Si nous devions décrire Robertino Radovix en deux adjectifs, nous n’hésiterions pas à le qualifier de passionné et de courageux.

Passion pour la photographie, bien sûr : une passion qui l’a conduit, au prix de longues et tenaces recherches, à maîtriser la lumière comme un véritable maître. Et le courage de vivre son autre grande passion : les voyages aventureux, difficiles et parfois douloureux, au point que même les voyageurs les plus aguerris hésiteraient à lui emboîter le pas.

Lorsqu’il a entendu parler de la possibilité de visiter l’un des endroits les plus reculés de la planète, le Wakhan, dans le nord de l’Afghanistan, une région accidentée et montagneuse habitée par des peuples semi-inconnus, il n’a pas hésité et s’est lancé dans cette grande aventure, sans se soucier des grandes distances à parcourir à pied ou à cheval et des désagréments de l’altitude, du froid, de la fatigue et des campements nocturnes réchauffés seulement par un feu de camp.

Comme partout dans le monde, la première interaction a lieu avec les enfants : la curiosité et l’absence de superstructures les amènent à être les premiers à s’approcher de l’hôte inattendu, avec son lot de merveilles et de bizarreries. Et ce sont précisément les enfants, leurs petits visages illuminés par des sourires, leurs jeux simples et leur curiosité désinhibée à l’égard du photographe, qui documentent mieux que tout autre aspect cette réalité qui, pour nous, est intacte et féerique, mais aussi si difficile à vivre.

De cette expérience incroyable, difficile mais exaltante, Robertino est revenu avec ces splendides clichés, éclairés par une lumière caravagesque, qui nous restituent l’une des rares réalités au monde encore culturellement intacte, où survivent des traditions millénaires et où la vie s’écoule lentement, marquée par le rythme des saisons.